À Aliénor Florence d'Orbrillant, Diplomate du Grand Piedmont

Une étoile à sept branches était estampillée sur l'enveloppe à côté duquel il était écrit: À Aliénor Florence d'Orbrillant, Diplomate du Grand Piedmont

À l'intérieur de celle-ci se trouvait deux lettres, la première:

Citation :

À Aliénor Florence d'Orbrillant, Diplomate du Grand Piedmont
De la part du Haut-Conseil du Clergé de Valcoeur, le Saint-Concile

Une missive de la part du Haut-Conseil du Clergé fût envoyé à sa Majesté Enry Eubank et nous n'avons toujours pas eu de réponse malgré l'urgence de son contenu.

La présente est pour vous avertir qu'une réponse est attendue des plus prestement, sans quoi des conséquences graves seront entreprisent contre le Grand Piedmont. Notre patience est à son plus bas et si vous voulez que les Temple des Sept continue de soutenir les croyants du Grand Piedmont, nous vous pressons de prendre action face aux faux pas de vos intendants et seigneurs.

Epistolairement vôtre,
Volbert, dit le Pèlerin, Prêtre du Saint-Concile

Une seconde lettre, en annexe, y était jointe.

Citation :

Au Roi du Grand Piedmont, sa Majestié Enry Eubank
De la part du Haut-Conseil du Clergé de Valcoeur, le Saint-Concile.


La présente est pour vous informer d'une situation qui préoccupe notre pieuse institution et qui concerne l'un des intendants de votre Royaume. À la suite d'une altercation, nous avons le malheureux regret de vous informer que l'intendant de Beauchamps Sigmund Strauss a prodigué des menaces envers l'un des membres de notre Haut-Conseil, le Haut-Prêtre Victor Duncan. Bien que nous ayons pu faire preuve de miséricorde envers les nombreuses menaces exposées par le Seigneur de Norbois à l'égard de notre Prêtresse Shana Harmok, notre patience a maintenant atteinte ses limites. Il doit maintenant être su et répandu qu'une menace envers l'un des Haut-Prêtres est une menace envers le Saint-Concile.

Bien entendu, nous croyons sa Majesté plus grande et sage que la belliqueuse langue de ses intendants et seigneurs. Vous sachant peut-être dans l'inconnu d'une pareille situation, nous préférons donc vous prévenir pour qu'il y ait des répercussions qui soient mené de votre propre initiative afin que pareil comportement cesse le plus rapidement possible. Nous avons néanmoins une proposition pour réparer les tords causés à nos membres:

Le Saint-Concile propose la destitution immédiate de l'intendant de Beauchamps, Sigmund Strauss au profit d'un nouveau candidat. Si vous désirez aller plus loin dans la dite réparation, nous sommes même disposé et ouvert à participer à une consultation sur le choix de ce dernier. Si tel était le cas, nous serions plus qu'intéressé à venir discuter de cela avec vous et offrir une messe de bénédiction au peuple du Grand Piedmont par le fait même.

Vous sachant bien entendu dans les grâces des Sept, nous avons foi que cette lettre trouvera accueillante réception et que la sagesse de l'Aieuil saura guider vos mots de retour.

Epistolairement vôtre,
De la main de Volbert, dit le Pèlerin, Prêtre du Saint-Concile, sous l'approbation et au nom de Timeus Thémérer le 3eme, Élu des Sept

Décidément, la diplomate du Grand Piedmont était débordée! Un dossier de plaintes par ci, un événement de couture absolument catastrophique par là, il n'y avait pas de fin à l'activité ''Diplomatie du Royaume Maudit''. Néanmoins, une réponse parvint au prêtre.

Citation :

Honorable Prêtre du Saint-Concile des Sept,

il va s'en dire que le roi Eubank prend avec considération vos inquiétudes. Moi aussi d'ailleurs. C'est pour cette raison que je fais passer cette missive à Ser Lorentz qui a une connaissance toute particulière des événements entourant la Chevalière de Centreterre. Malheureusement, et bien que je mesure l'importance de vos problématiques, mon emploi du temps débordant ne me le permet pas.

Ser Lorentz vous contactera.

Épistolairement votre dans des moments plus calmes,

Aliénor Florence d'Orbrillant
Diplomate du Grand Piedmont

Citation :

Ser Valérien Lorentz, dit Fichtredieu, capitaine du Grand-Piedmont à
Prêtre Volbert, dit Le Pellerin, respect.

J'écris en lieu et place de notre diplomate qui est moult occupée à autre chose. J'essaierai d'être aussi libéral et docte qu'icelle.

La prêtresse-chevalier Hamok nous assaille avec les forces de CentreTerre, alliés du Skornave. Ce faisant, elle ne peut jouir de la même déférence que nous accordons à tous les prêtres du Temple. Soyez certain de notre profond respect pour le Concile. Vos membres sont totalement en sécurité auprès de nos gens.

Votre épouse a des devoirs féodaux envers son roi qui la pousse à nous être hostile. Nous n'avons pas déclaré cette guerre et avant que Centreterre ne déclare les hostilités, aucun de ces concitoyens n'a vécu de préjudice de notre part. Si la chevalière Hamok préfère revenir en grâce, elle n'a qu'à revêtir sa bure de prêtresse. Ce faisant, nous la traiterons ainsi que tout autre religieux du culte. Toutefois, lorsqu'elle est harnaché sous l'étendard de Centreterre et qu'elle nous est ouvertement hostile, ne croyez-vous pas qu'il soit normal que nous entamions des actions contre elle?

Veuillez être certain que nous souhaitons éviter des querelles avec le Temple. Pouvons-nous se voir au plus preste, à Dourivage ou Valcoeur? Aujourd'hui s'il vous plait.

Une réponse fût immédiatement fait au Capitaine du Grand-Piedmont

Citation :

Au Ser Valérien Lorentz, dit Fichtredieu, capitaine du Grand-Piedmont.

Votre prompt réponse fait office d'une main posée sur le fourreau de l'Épée du Père, et pour cela, je vous en remercie.

Dans la lettre de l'Élu envoyé à sa Majesté, il est bien mention d'avoir passé l'éponge sur les commentaires désobligeants envers notre Prêtresse Shana, qui, je vous rappel, ont été fait avant l'annonce de la guerre. Le contenu qui se trouve prioritaire est plutôt de faire acte de réparation envers les menaces et insultes prodiguées envers notre Haut-Prêtre Victor Duncan. C'est donc sur ce sujet précis que je désire m'entretenir avec vous. Acceptant l'urgence de la situation, je me libererai volontier ce soir pour régler la question. Malheureusement, à moins que vous sachiez arrêter les gardes de Dourivage, je crains ne pouvoir y mettre les pieds en sécurité. Je propose donc de se rencontrer au Temple des Septs de Valcoeur à (21:00).

Épistolairement vôtre,
Volbert, dit le Pèlerin, Prêtre du Saint-Concile et ambassadeur du Centreterre

Citation :

Ser Valérien Lorentz, dit Fichtredieu, capitaine du Grand-Piedmont à
Prêtre Volbert, dit Le Pellerin, respect.

Je viendrai. Cependant je me demande. Qui vais-je y trouver? L'homme du Temple qui me veut du bien, ou le représentant d'un roi païen qui déclare la guerre sans casus belli valable?

J'aimerais rappeler au Temple que la totalité du Grand-Piedmont est moult religieux et qu'on sacrifie et qu'on prie aux Sept à maintes reprises. Nos gens sont convaincus que les dieux existent et qu'ils nous veulent du bien, mais ne comprennent pas que le Concile favorise par ses actions des royaumes hostiles menés par des rois profanes à la vraie foi. Il faudra m'expliquer comment votre Élu accepte que vous rompiez la neutralité qu'on s'attend normalement des prêtres, pour vous laisser guerroyer pour des causes skornaves impies.

Comment gérez-vous deux allégeances à la fois? À moins que vos deux loyautés n'en fassent qu'une seule?
Il est tellement facile de trouver des prétextes à l'hostilité, d'ailleurs Centreterre n'en a eu besoin d'aucun.

Une réponse fût immédiatement fait au Capitaine du Grand-Piedmont

Citation :

Au Ser Valérien Lorentz, dit Fichtredieu, capitaine du Grand-Piedmont.

J'ai toujours su garder ma neutralité intacte jusqu'à maintenant, et ce grâce à la facette de notre dieu multiple qui guide chacun de mes pas. Si le Père m'a conféré ses pouvoirs divins, l'Aieuil quant à lui m'a gardé dans la sagesse jusqu'à ce jour. Aujourd'hui ne fera pas exception et vous pouvez être certain que je porterai la toge du Prêtre avant toute chose. Si vous voulez communiquer un message au Roi du Centreterre, alors je pourrai porter la plume du diplomate. Je ne manquerai pas à aucune de mes deux obligations et l'impartialité du Père vivera dans chaque discussion que l'on pourra échanger, Capitaine.

Pour l'instant, vous êtes toujours le bienvenue au Temple et rappelez-vous que seulement vos actions pourront vous y interdire l'accès.

Épistolairement vôtre,
Volbert, dit le Pèlerin, Prêtre du Saint-Concile et ambassadeur du Centreterre

Citation :

Ser Valérien Lorentz, dit Fichtredieu, capitaine du Grand-Piedmont à
Prêtre Volbert, dit Le Pellerin, respect.

Lequel de vos serments de fidélité prime sur l'autre? Êtes-vous d'abord loyal au roi Gralon qui se moque du Concile pour être paien? Ou êtes-vous d'abord loyal au Temple?
Vous pouvez difficilement concilier les deux, puisque l'un me veut moult torts et l'autre me veut du bien.

Une réponse fût immédiatement fait au Capitaine du Grand-Piedmont

Citation :

Au Ser Valérien Lorentz, dit Fichtredieu, capitaine du Grand-Piedmont.

La Foi primera toujours sur tous les autres éléments de ma vie.

À ce soir.

Épistolairement vôtre,
Volbert, dit le Pèlerin, Prêtre du Saint-Concile et ambassadeur du Centreterre