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[Livre] L'Étoile à Sept Branches

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MessageSujet: [Livre] L'Étoile à Sept Branches [Livre] L'Étoile à Sept Branches EmptyMer 29 Sep - 17:00
Novice Sydonia Strauss a écrit:
L’Étoile à Sept Branches :

Introduction

Tout novice du Clergé des Sept doit être guidé dans son cheminement. Ce bref document permet d’orienter la pensée et mieux comprendre la coutume du clergé en ses lignes les plus larges. Que le ou la notice qui lira ces lignes puisse dès lors comprendre ce qui l’attend, en matière de valeurs et de pratiques.

Chapitre 1 : Les 7 grands préceptes

Sept grands préceptes généraux guident la pratique du culte des Sept. Si certains sont libres d’interprétation, leurs grandes lignes sont généralement appliquées scrupuleusement par les gens de foi. Sans avoir force de loi, ils servent de compas moraux pour aider à diriger les cléricaux et leurs ouailles.

1 – Pureté de l’âme : Pour certains membres du Clergé des Sept, les valeurs conquérantes primordiales et la foi des Sept sont indissociables. Pour maintenir la pureté de son âme, un conquérant digne de ce nom doit éviter les tendances jugées déviantes : dans la liste, la pratique de la nécromancie (allant directement contre le dessein des Sept à travers la figure de l’Étranger et du Père), la pratique de la pédérastie ou la pédophilie (allant contre le dessein de la Mère), le manque de piété filiale et de respect au droit d’ainesse (allant contre plusieurs aspects des Sept), l’abandon d’enfants ou de ses parents, l’infanticide, le matricide ou le parricide (un manquement à plusieurs aspects des Sept) et de placer l’amour de l’étranger (une figure devant susciter la crainte) au-dessus du respect des siens. Dans une certaine mesure, la lâcheté (un manquement à l’aspect du Fils), le manque de sagesse et l’omission d’écouter ses ainés (un manquement à la voie de l’Aieul), la paresse (un manquement à l’aspect de l’oncle) et l’injustice (un manquement à l’aspect du Père) sont considérés comme des péchés.

2 – Pureté du sang : En général, la préservation des valeurs et essences familiales est fortement encouragée. Cela va de pair avec le respect de la famille et de la lignée, primordial au sein du culte des Sept. Ceci permet d'aider à maintenir l'ordre établi, et le respect des grandes familles nobiliaires, en décourageant les mariages qui iraient au détriment des familles y prenant part, ou en deça des conditions des familles nobiliaires. Le mariage de tout individu dit dégénéré (autrement dit, catégorisé par le clergé comme fortement pécheur ou hérétique, sur la base d'actes jugés profondément immoraux) est prohibé. Le mariage entre les conquérants et les gens d'autres peuplades a été fortement débattu au sein du clergé, et sur la base de cette valeur il existe des prêtres et prêtresses refusant de les célébrer. Si certains estiment que le mariage avec les peuplades non conquérantes est un outil d'assimilation et de conversion (car aucun mariage ne pourrait être célébré avec un individu non-conquérant sans que cet individu ne fasse une profession de foi, et un baptême tardif, devant le clergé des Sept), d'autres estiment que de tels mariages spolient l'essence conquérante, et jugent que ceux qui convolent avec des étrangers sont soit fols, soit sacrifiés.

3 – Dévotion : Le Clergé des Sept constitue une part importante de l’histoire conquérante, remontant jusqu’à Hytheryl. L’impiété, à savoir le détournement de la foi des Sept vers des cultes tribaux ou vers l’absence absolue d’un compas moral, tient d’une déchéance morale. Les Sept en tous leurs aspects sont dits de représenter chaque aspect de l’humanité. Ceux qui dévient de cette voie sont dits de régresser vers l’état animal.

4 – Respect de la famille : En un seul être, un seul dieu, les Sept réunissent chaque étape de la vie, et les réunit sous le visage de membres d’une seule et même famille. Si le divin est apte à réunir en lui-même tous ces aspects, simplement de par sa nature divine, l’humain lui se doit de chercher à atteindre le divin et la complémentarité des aspects indissociables des Sept en formant une famille. Certains traduiront ce respect au niveau sociétal : pour ces dévots, la question de l’ordre établi (familial ou politique) sera impensable sauf si quelque gradé au sein de l’ordre établi déroge aux principes fondamentaux de la foi. La famille peut être une question de sang, mais également de choix : de nombreuses troupes mercenaires en temps jadis étaient traitées comme des familles à proprement parler par le clergé.

5 – Vaillance : Le peuple conquérant ne tient pas son nom fortuitement. La religion de ce peuple demeure près de ses pratiques. À preuve, aucun des aspects des Sept n’est désarmé (même si certains débattent concernant le Père, la majorité tendent à dire que le pouvoir de justice est une arme en elle-même).

6 – Prudence face à l’Étranger : Symbole de mort et d’inconnu, tout à la fois, l’Étranger inspire la crainte, à raison. Le Clergé des Sept impose la réserve et la mesure face aux choses liées à l’Étranger (innovations de source discutable, valeurs et événements d’autres cultures, nouvelles maladies, idées méconnues et ainsi de suite). Embrasser déraisonnablement (donc, aveuglément) des coutumes, pratiques, idées étrangères sans mûre réflexion est jugé inconsidéré la majorité du temps. Ce précepte contribue à faire du clergé un gardien de la tradition d’Hytheryl, et d’autres anciennes pratiques conquérantes.

7 – Quête de transcendance : les fidèles des Sept les plus zélotes chercheront à transcender leur condition humaine pour se rapprocher des Sept en tous leurs aspects. Ces fidèles zélés devront chercher à atteindre un équilibre complexe, et à réunir en eux-mêmes la justice impartiale du Père, la sagesse de l’Aieul, l’amour de la Fille, le don de soi de la Mère, la créativité de l’Oncle, la bravoure du Fils. Seulement alors dit-on, ils sauront faire face sans sourciller à l’Étranger et le soumettre à leur volonté, et faire corps avec lui comme les Sept le firent.

Chapitre 2 : Les Sept Quêtes

Les fidèles les plus dévots des Sept tendent à se lancer en grande quêtes pour prouver leur égard envers le divin. On considère ces entreprises comme un geste grandiose de ferveur, que le clergé tend à encourager.

- Les Artefacts Sacrés : Recherche des 7 artefact des Sept (fer de lance de la Mère, clés du Père, bâton de l’Aieul, pavois du Fils, collier de la Fille, burin de l’Oncle, épée de l’Étranger), considérés comme des objets sacrés qui, soi-disant, seraient chargés d’une rare puissance.

- Destruction du Malin : les enfants nés avec des yeux rouges sont considérés comme touchés par l’Étranger, voués à causer des cataclysmes petits et grands. Les plus nobles familles (et les plus radicales) coupent la branche malade de leur lignée sitôt qu’elle pousse. D’autres se montrent plus faibles d’âme et de cœur. Au fil de cette quête, le dévot devra disposer d’un conquérant aux yeux rouges en vue d’éviter la catastrophe qu’il est voué à inéluctablement causer.

- Expurgation Démoniaque : Pour un conquérant digne de ce nom, sachant combattre et dévot, l’une des plus courantes quêtes pieuses consiste à éradiquer un démon des landes, pour le renvoyer aux enfers dont il a pu provenir.

- L’Ordalie : Les participants à ce rite en sept parts se voient assignés sept mandats par le Clergé des sept. Chacun de ces mandats sont des épreuves adaptées aux participants, vouées à les pousser au bout d’eux-mêmes de toutes les façons possibles. Chaque épreuve assignée fait écho à l’aspect des Sept auquel il est rattaché.

- Le Grand Pèlerinage : Il revient aux dévots des Sept de réaliser, au moins une fois dans leur vie, un pèlerinage dans tous les temples du continent de Rhyl, même les plus petits, pour y faire leurs dévotions et offrandes aux Sept aspects. Le Petit Pèlerinage consiste à visiter sept temples au total, parmi lesquels le Grand Temple de Valcoeur est un incontournable.

- Répurgation Nécromantique : Les fidèles des Sept craignent son aspect le plus terrible, l’Étranger, ultime moissonneur des âmes mortes. Mais, les nécromanciens de tout acabit défient l’Étranger et lui ravissent ce qui lui revient. Les fidèles des Sept estiment que cet état de fait établi tient de la volonté de Dieu, et que ce qui va à son encontre (comme la nécromancie) est hérétique. Il est une action honorable et bonne que d’empêcher les nécromanciens de perpétrer leurs forfaits, et de retourner les abominations nécromantiques à la terre.

- L’Ode Ancestral : Le fervent doit rendre hommage à l’un de ses ancêtres direct, soit en retrouvant un artefact ayant appartenu à sa famille, ou encore en reproduisant les actions ou innovations de l’un de ses ancêtres. Le fidèle des Sept rend alors hommage à plusieurs aspects du divin, lié de près aux valeurs et à la structure familiale.

Chapitre 3 : Les Symboles

L’un des principaux symboles du culte des Sept est l’étoile à sept branches : une seule et même entité rayonnant de sept façons, pour représenter le Dieu. Certains prêtres et prêtresses aiment à décorer leurs rares bijoux, cannes ou autres accessoires de cristaux réfracteurs, aptes à décomposer la lumière en multiple couleurs, à l’égal des Sept dont la lumière se divise en sept aspects disparates.

Le nombre 7 est sacré, et des signes seront interprétés en ses occurrences naturelles. De ces signes, certains prêtres pourront interpréter des présages selon les circonstances. Par exemple : l’apparition de sept nuages dans le ciel précédant une grande bataille pourra être vu comme un bon auspice.

Si les couleurs, souvent discrètes, pour signifier une appartenance au culte ont varié, désormais le Culte des Sept de Valcoeur semble privilégier le bleu.

Chapitre 4 : Les Coutumes

- Offrandes et libations :
pour beaucoup de conquérants d’autrefois, la prière ne s’exprimait pas dans la parole, mais le geste. Il était commun de verser un peu de son vin au sol en adressant ses doléances au Dieu (ou certains de ses aspects spécifiques), ou encore de lui dédier le sang versé de ses ennemis après une bataille. Les offrandes faites en grande pompe sont réalisées dans les temples, mais celles quotidiennes sont réalisées comme des gestes coutumiers et ordinaires.

- Les Sept châtiments : Lorsque vient le temps de châtier un ennemi, ou un hérétique, le clergé privilégie des actions symboliques. Pour toute peine physique, les supplices seront faits en référence à l’aspect des Sept qui fut lésé, ou se livreront en un ensemble de sept douleurs pour qui aurait offensé les Sept plus largement. Dans les cas extrêmes, imposant une exposition publique exemplaire, le supplice de la roue à Sept branches pourra être imposé : attaché à une roue à sept branches, le supplicié subira sept blessures majeures mais non mortelles (membres brisés ou broyés, castration, éviscération, etc) et sera laissé à agoniser, exposé aux éléments, à la vue de la foule.

- Les Conclaves : Si le nom de conclave se rapporte généralement aux assemblées ecclésiastiques, les cléricaux encourage les débats d’idée populaires. Ces conclaves se penchent plutôt sur une seule et unique question théologique et philosophique. Plutôt que des messes, le clergé encourage ainsi à l’interaction, la meilleure compréhension des sept par le commun (il faut encore faire comprendre à certains qu’il est un dieu unique aux sept visages), et un élargissement de la portée de la moralité. Cela fait aussi écho à la culture des débats propres au vieux continent.

Les voeux : Au moment de réaliser leur ascension, les novices du clergé feront au moins un voeu devant les Sept. Si certains nouveaux moines et nonnes font un voeu d'interdit, concernant le célibat, la chasteté, la pauvreté, l'abnégation, voire le silence, d'autres font un voeu proactif. Il n'est pas rare qu'un moine ou une nonne fasse le voeu de fonder un nouveau temple, de convertir tant de paiens, de créer une oeuvre digne de l'oncle, d'éliminer un certain nombre de démons... Le voeu donne la direction de la vie cléricale de celui qui le fait : qu'elle soit contemplative ou active.

Les us cléricaux :
Si la question fut débattue au sein du Clergé, fut conclu par la majorité que nul membre du clergé des Sept ne serait tenu de renier sa famille et son nom, ni de renoncer à l'idée de fonder sa propre famille. Si certains membres zélés choisissent la voie du célibat pour se dédier aux Sept, la majorité des cléricaux estiment que pour bien comprendre tous les aspects des Sept, ils doivent être vécus. Par le biais de la famille, chacun trouve sa place et se situe dans le monde : la Fille devient Mère en son temps comme le Fils devient Père, Mères et Pères deviennent Aieux et Oncles ou Tantes, et tous sont Étrangers de quelqu'un d'autre.

- Les jours saints : Sept fêtes religieuses ont coutume d’être célébrées ou au moins soulignées. Les célébrations majeures sont corrélées à chacun des aspects des Sept.

o Le Jour de Justice du Père :
généralement aligné avec la date ou le seigneur local rend justice, il est célébration de la Foi du père. Les cléricaux, s’il en est de présents, accompagnent le processus judiciaire et en soulignent l’aspect religieux. Cet événement contribue à la relation étroite entre les pouvoirs politiques temporels (seigneuriaux) et spirituels (cléricaux).

o L’équinoxe du printemps, ou le Bal de la Fille : Tandis que le temps s’adoucit et que la nature s’éveille, il est coutume de célébrer la Fille. Le manteau blanc des contrées plus fraiches laissant place à une nature timide, comme l’enfance fait place à la fécondité. La célébration tient de la fête populaire ou du bal, avec des danses et du divertissement, souvent innocent. Les jeunes filles à l’aube de leur statut de femme, et les femmes à marier, sont invitées ce jour-là à porter le blanc. Cet événement vise à encourager la formation de nouveaux couples, et de nouvelles familles.

o L’équinoxe d’automne, ou le Banquet de la Mère :
Au moment des récoltes, lorsque la terre illustre toute sa fécondité, un grand banquet extérieur est organisé. Toute l’abondance des récoltes est étalée, et tous sont tenus de manger tout leur content et boire tout leur saoul. L’événement est généralement organisé avec plus de pompe dans les campagnes, et pour une rare fois dans l’année les gens refluent de la capitale pour converger vers les seigneuries afin de célébrer l’événement.

o Le solstice d’hiver, ou la Commémoration de l’Aïeul : À la nuit la plus longue de l’année, et à son jour le plus bref, un hommage à l’Aïeul est rendu. Une année achève à cette date son existence, et les fidèles profitent de la longue nuit afin de se réunir, et partager des histoires sur leurs ancêtres, leurs aïeux, et les leçons de vie qu’ils ont tiré en leurs épopées. L’objectif de cette fête est de préserver une mémoire vivante, et une sagesse historique, en ressassant des récits qui se retrouvent rarement dans les livres.

o Le solstice d’été, ou le Tournoi du Fils : Au jour le plus long de l’été un grand tournoi a coutume de s’organiser. Les preux (et moins preux) se réunissent afin de se mesurer les uns aux autres, et surtout mesurer leur bravoure et leur valeur au sens physique. Si chez les grands seigneurs ce tournoi se livre avec la pompe et le luxe nécessaire, chez les gueux l’événement se livre parfois avec bien plus de simplicité, au gré de mêlées, de duels au poing.

o Le Concours de l’Oncle : organisé à une nouvelle date chaque année (la date de l’événement ne devant pas être répétée au cours d’au moins une décennie, par souci d’originalité) et en un lieu différent tous les ans, cet hommage à l’Oncle tient du grand spectacle et concours créatif. Les participants sont tenus de présenter leurs créations (des chansons, des danses, des poèmes, des acrobaties), ou leurs inventions. Le Clergé juge, et récompense richement les créateurs les plus originaux, et plusieurs voient en cet événement une occasion de faire fortune.

o Le Sacrifice : Organisé très rarement, dans les périodes les plus noires de l’histoire, et aux heures les plus désespérées, cet événement vise à repousser le courroux des Sept qui laissent se déchainer l’Étranger. En périodes de maladie galopante, de famine, de dévastation absolue, un sacrifice significatif doit être réalisé pour apaiser les Sept.

Chapitre 5 : Les rites

- Les baptêmes :
Généralement réservés aux familles nobles ou opulentes, mais parfois performés pour les paysans, ils impliquent d’oindre les nouveaux nés (et idéalement le premier né et héritier d’une famille, ou tout enfant particulièrement précieux) des Sept huiles. Ces huiles parfumées, infusées d’essences végétales ou tirées de la graisse de créatures précises, s’accompagnent de sept formules de bénédiction pour que la jeune vie débute sous les meilleurs auspices.

- Les mariages :
Les mariages sont vus comme l’union de deux familles. Lors de la cérémonie sept figures symboliques seront désignées dans chaque famille pour assister au mariage. La Mère et le Père seront généralement les parents, l’Oncle sera un parent proche ou un individu créatif à qui la famille veut rendre hommage, l’Aïeul sera un grand-parent ou un individu d’un certain âge, et l’Étranger est souvent un individu que la famille trouve au hasard dans les rues (l’important étant de ne pas le connaitre). Pour la famille de la mariée, la Fille est la future épousée et la famille choisit un champion, qui doit être un combattant valeureux et reconnu pour incarner le Fils. Pour la famille du marié, le futur époux prend symboliquement les atours du Fils, et un ou une enfant prend les atours de la Fille. Chacune de ces figures doivent donner aux futurs époux leur bénédiction, sous la guidance du prêtre célébrant. Le prêtre tend généralement à indiquer que de la pluralité de figures complémentaires, à l’image des sept, quelque chose de plus grand se forme en ce jour : une famille. L’événement se conclut généralement par des festivités selon les moyens et le statut des mariés.

- Les obsèques : Les corps sont généralement inhumés et se voient donner une sépulture. Ils sont bénis par les prêtres des Sept, au gré d’une prière au Père, qui exhorte ce dernier de juger l’âme justement. L’appel au Père est important puisque, suivant ce jugement, l’âme trouve sa place au sein des cieux ou des enfers, tous deux divisés en sept strates. Cette prière est un plaidoyer au père le plus souvent et l’assemblée est souvent invitée à participer pour plaider au père la place de l’âme dans les cieux (bien que certains ennemis du défunt peuvent également assister aux funérailles pour plaider que l’âme fusse envoyée aux enfers). Lors de funérailles d’individus puissants ou controversés, il n’est pas rare que le clergé mobilise certaines forces ou embauche des mercenaires pour assurer que les plaideurs contraires ne s’entretuent pas lors de cette prière. Un membre de la famille du défunt (ou quelqu’un en faisant figure) doit être présent aux obsèques : un défunt qui aurait été seul, paria au point de n’avoir aucun support à ses funérailles, est considéré comme à la merci de l’Étranger ou même l’un de ses agents sur cette terre. Des bénédictions additionnelles sont souvent données, et des dispositifs sont souvent installés, pour sécuriser une pareille tombe afin d’empêcher les hérésies comme la nécromancie.

- Les bénédictions : formelles ou informelles, elles sont célébrées par les prêtres et prêtresses des Sept afin d’attirer l’attention et la protection du divin pluriel, sur des êtres, des individus, des familles, des lieux ou des objets. Les bénédictions les plus complexes peuvent s’accompagner d’hommages, de célébrations ou d’offrandes.

- Les malédictions : il peut survenir que les prêtres ou prêtresses des Sept consentent à maudire des êtres ou des lieux offensant aux Sept, afin d’attirer sur eux le courroux du divin pluriel. La manière de les opérer est propre aux cléricaux, souvent incantatoires mais elles peuvent également se lier à la gravure de mots de pouvoir en tablettes de plomb, laissées sur des lieux donnés, servant à la fois de vecteur de la malédiction comme un avertissement du courroux des Sept et des fidèles du Dieu aux Sept visages.
Sydonia Strauss
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Date d'inscription : 21/09/2021


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