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La génèse des Strauss

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MessageSujet: La génèse des Strauss La génèse des Strauss EmptyMar 28 Sep - 19:23
La génèse des Strauss Wild-b10

L’Origine des Strauss sur le continent de Rhyl


Les Strauss migrèrent vers Rhyl en l’an 80, un peu plus tard que la première vague de colons qui toucha le sol du nouveau continent. Alors que la corruption faisait rage au cœur d’Hytheryl, de nombreux seigneurs ne cessaient de surtaxer leurs serfs afin de leur permettre de financer leur mode de vie décadent. Siegfried Strauss, patriarche de l’époque et ancien maître d’armes de la garde du royaume de Wallonnie, était outré devant l’opulence immorale qu’arboraient les suzerains. Il décida de rassembler un groupe de gens partageant ses valeurs et sa vision de la droiture afin d’établir une nouvelle colonie sur le nouveau continent. Cette colonie se voulait dédiée au dévouement des Sept et serait basée sur les vertus de tempérance, de justice et de courage qui semblaient avoir été abandonnées par la noblesse du vieux continent il y a fort longtemps.

Les explorateurs accostèrent près de Dourivage, portés là par des vents favorables, et prêtèrent allégeance au seigneur afin d’exploiter une parcelle de terre près de Beauchamp. Voyant les nombreux raids et guerres qui affligeaient le royaume, Siegfried entraîna les hommes et femmes de son expédition afin que ceux-ci puissent se défendre en cas d’attaques. Ces colons menaient une vie très austère, alternant entre prière, travail de la terre et entraînement militaire. Ils étaient cependant très méfiants des Khazars et des hommes des clans, considérant les derniers comme hérétiques et les premiers comme de vulgaires dépravés. Les loisirs étaient peu nombreux et la discipline était stricte. Les Strauss travaillèrent d’arrache-pied durant les premières années à labourer la terre et domestiquer les chevaux. Siegfried et ses enfants étaient également de fiers combattants, n’hésitant pas à défendre les terres contre ceux désirant piller celle-ci. Le patriarche n’aura pas le temps de voir les fruits de son labeur puisqu’il décèdera en 85 d’une violente pneumonie. On raconte qu’il avait refusé de prendre du repos, redoublant d’ardeur malgré la douleur.

La création d’un septuaire à Valcoeur par Karles le pieu fut extrêmement bien reçu par les Strauss, qui furent parmi les premiers habitants à envoyer un de leurs enfants à vivre au couvent. Pendant de nombreuses générations, les Strauss continuèrent leur travail acharné sur les landes, recevant les éloges de leur seigneur qui présentait les meilleures récoltes ainsi que les plus belles montures au roi. Les Strauss ne recherchaient pas la gloire, préférant une vie sobre dévouée aux Sept.

L’année 217 vint chambouler la perception qu’avait les Strauss de leur roi alors que celui-ci maria une Khazar. Si certains justifiaient ce choix pour sa portée politique, voire même religieuse puisqu’elle permettait de convertir et assimiler des peuples impies, une franche plus radicale s’insurgea du choix du Roi Sacrifié. Le patriarche de l’époque, Sterling Strauss, faisait partie de ceux qui en furent outrés. « Comment un roi de sang pur pouvait-il accepter une catin au sang souillé? » avait demandé celui qui avait la réputation d’être encore plus zélé que ses prédécesseurs, ayant souvent demandé à son seigneur de pouvoir immoler les hérétiques et les contrevenants à la loi divine. Puisqu’il avait toujours été fidèle à la couronne, le seigneur choisit de fermer les yeux et laissa le patriarche disposer d’un nombre important d’ennemis au nom du bon ordre et de la Foi. Le patriarche des Strauss fut dégouté par le mariage royal et sa perception de la couronne changea à cet instant, voyant que celle-ci avait tourné le dos aux valeurs traditionnelles afin de marier une impie au sang souillé.

En 267, les raids du levant reprirent de plus belle et le fief de Sarsbois devint la proie des pirates. Siegbert Strauss fit alors une proposition intéressante au seigneur local en lui offrant de s’occuper de la défense des terres près des côtes en échange d’être anobli. Il promit au seigneur que chaque pirate qui touchera pied sur terre sera empalé sur le rivage, pour que depuis chaque navire aux voiles noires on puisse voir le sort que les Strauss réservaient aux pillards venus des mers. Le seigneur, croyant le patriarche incapable de tenir parole face aux puissants pirates, accepta sans hésitation. Siegbert assembla sa famille et rapidement il installa des défenses sur les berges ainsi que des pièges dans la forêt avoisinante. Ils travaillèrent jour et nuit à planifier leur stratégie et entraîner les troupes afin que celles-ci acquièrent la discipline de fer des Strauss. Siegbert demanda également que la population de sanglier soit capturée sans donner de raison autre qu’à son jeune cadet, un maître dresseur.

Le moment venu de l’assaut, les pirates du levant chargèrent difficilement la forêt sous la pluie des flèches des archers qui retraitèrent lorsque la charge fût assez proche. Alors que les hors-la-loi s’enfoncèrent dans les bois, le sol se mit à trembler de plus en plus fort. C’est alors qu’un troupeau de sanglier chargea vers les hommes du levant, piétinant les pirates impuissants. Alors que ceux-ci tentèrent de retraiter, la cavalerie Strauss coupa leur chemin et força les hommes du levant restant à retourner dans les bois pour affronter Siegbert. Celui-ci se retrouva à combattre le capitaine du navire, Edward le borgne, redoutable combattant au sabre. Ce dernier réussit à désarmer Siegbert lorsqu’il entailla les flancs. Celui-ci poussa un cri qui retentit à travers le fief et chargea son adversaire et le plaqua au sol non-loin d’une carcasse de sanglier. Dans un élan de rage, il agrippa la tête du pirate et la transperça dans une des défenses de la bête gisant. Le peu d’hommes du levant restant tenta de plaider pour que leurs vies soient épargnées, mais ils furent exécutés sommairement. Comme il avait promis, les dépouilles des pirates furent empalées sur les berges en signe de mise en garde à quiconque tenterait de venir piller les terres du fief. Siegbert fut anobli avant de trépasser plus tard des complications de sa blessure.

Stokbarne dit le sévère, fils aîné de Siegbert prit en charge les nouvelles terres avec la même ardeur que son aïeul Siegfried l’avait fait presque 200 ans auparavant. Les raids des hommes du levant n’étaient plus aussi fréquents, ces derniers tournant leur attention vers d’autres terres à piller. Les scieries et les ranchs se multiplièrent sur le fief alors que le seigneur profita de la quiétude que leur apportait la puissance et le labeur des Strauss. Alors qu’il revenait de son pèlerinage habituel au Grand Temple de Valcoeur, le patriarche de la famille ordonna la tenue d’une réunion extraordinaire de la famille. Un nouveau chapitre de leur histoire allait bientôt commencer.
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