Missive au Capitaine

Citation :

De Ser Arthuria De Feunoyr
À Ser Clive de Longueval, Capitaine

Salutations,

Le maréchal me réfère à vous afin de rejoindre les rangs de Valcoeur.

Cordialement,


Ser Arthuria S. De Feunoyr

Une différente missive fut envoyé a Ser Clive de Longueval


Ser Clive de Longueval

  j'ai ouie dire du recrutement militaire , ce qui ma grandement interessé. Doué pour la magie et les soins , j'espere pouvoir faire ma part.
Une rencontre serait souhaité, vous me reconnaitrez facilement. Cheveux court , barbiche , cape et bandeau bleu.

A notre prochaine rencontre
       Que le Pere vous protege
             Que l'Aieul vous guide

Harkyn



(j'ai utilisé ce post , j'espere que vous ne m'en voudrez pas)

Puisque les missives s'empilaient, sur le bureau du Capitaine, une petite troisième vint rejoindre le lot.
Non point de formule de politesses, hormis sur l'enveloppe soigneusement cacheté qui laissait transparaître une infime protubérance, celle d'une fiole enroulée avec le parchemin.

Celui-ci payait de mine au même titre que les autres : un cachet (tout blanc) de cire sans empreinte. L'adresse, soigneuement apposée, attestait du nom de l'homme et de tous ses titres, de Ser comme de Capitaine.

Comme les apparences étaient parfois trompeuses, s'il s'attendait à trouver un courrier ordinaire demandant le recrutement, il serait bien là surpris. L'épice de l'existence était la variété. En ce cas-ci, il serait servi.

Outre le petit flacon, identifié "Aux fins d'écriture automatique - Buvez moi, si vous osez" au contenu verdâtre, venait également un courrier.

Lui avait-on dit que la charge de capitaine, avec toute ses obligations, était pleine de devoirs, certes, mais aussi parfois de surprises?

Citation :

Sentez-vous, vous natif du Piémont pourtant, cette vague irrépressible vous submerger pourtant. Seuvré à la mamelle des abruptes montagnes, né du giron profond et caverneux des vaux, bercé contre le tendre giron des vertes collines, elle vous portera, ainsi qu’un homme du Levant, sur une nef menant à l’indiscible. La terre ferme bouge, et houle. Gare, à ce que le ressac ne vous emporte pas. Soyez l’homme de la bravoure que vos éperons d’or témoignent, et ne craignez pas ces vertigineuses vagues. Peut-être n’avez-vous pas le pied marin, mais cela viendra. Raccrochez-vous à la plume comme à un gouvernail. Le réel et l’irréel brouillent parfois leurs frontières.

Au confluent, l’on me trouve. Je vous attend.

*En bas, il verrait bien un petit dessin d’une grenouille*

Clive, dans son bureau de Valcoeur, avait reçu une belle petite pile de lettres, qu'il examina rapidement une à une. Dans la foulée, il répondit brièvement aux lettres dont l'objet était professionnel, avant de demander à la secrétaire en charge, une belle brune à forte poitrine et aux fesses galbées, d'apposer les sceaux et de les faire porter promptement.

La dernière ayant un tout autre objet, il l'étudia plus amplement pour y déceler les subtilités. Une sorte de jeux de mots et d'énigmes devait s'y cacher aux détours d'amalgames de lettres et de mots. La petite fiole verdâtre à l'étiquette osée forcément l'amusa beaucoup et, si le doute n'était plus permis depuis longtemps quant à l'identité de l'expéditeur, le dessin de la petite grenouille confirma ce fait en lui arracha un petit rire fort amusé.

Citation :

Madame de Feunoyr,

Vous me trouverez dans la garnison ouest de Valcoeur, dans mes bureaux privés.

Cordialement.

Ser Clive de Longueval.

Citation :

Sieur Harkyn,

Vous me trouverez dans la garnison ouest de Valcoeur, dans mes bureaux privés.

Cordialement.

Ser Clive de Longueval.